Aujourd’hui, nous vous avons trouvé une nouvelle citation de Nelson Mandela qui va nous permettre de réfléchir à notre façon de voir l’échec. Omniprésent dans nos vies, l’échec est source de beaucoup de tensions, de frustrations, de dévalorisation… Et si l’échec n’était pas aussi grave qu’on veut le croire ?
L’échec, une source d’apprentissage
L’échec, on y est confronté très tôt. Enfant, on fait tous de nombreuses tentatives avant de réussir à ramper, à se mettre debout, à marcher… Ces échecs, ils nous permettent d’avancer, de comprendre comment corriger le tir, d’apprendre comment éviter certaines erreurs. Malheureusement, plus tard et notamment à cause du système des cotations scolaires, on va plutôt vivre l’échec comme quelque chose de négatif, symbole de nos failles, de ce qu’on arrive pas à bien faire.
Et si on remettait l’échec dans une perspective positive ? Les échecs sont de merveilleuses opportunités d’apprendre, de se renouveler, de comprendre ce qui ne fonctionne pas pour ensuite s’améliorer. Tout cela n’est finalement qu’une question de point de vue ! Savez-vous par exemple qu’aux Etats-Unis un entrepreneur qui a connu des difficultés, qui a peut-être même connu une faillite est mieux reconnu, respecté en tant que professionnel ? Tout simplement parce que on estime là-bas qu’une personne ayant affronté ses échecs a appris et ne peut qu’être meilleur.
Les bons échecs et les mauvais échecs
Cependant, il faut distinguer deux types d’échecs. Les premiers sont les échecs ponctuels et conjoncturels. Ce sont ceux-là qui nous permettent d’évoluer. Les seconds sont les échecs systématiques et ceux-ci sont bien plus problématiques. En effet, les échecs systématiques sont des situations que l’on reproduit régulièrement parce qu’on n’a pas travaillé sur le fond du problème. Imaginez une femme comme vous et moi, une secrétaire qui depuis plusieures années subit de nombreux échecs professionnels… Peut-être qu’au fond, elle n’est pas à sa place et que le métier qu’elle excerce ne lui convient pas. Peut-être que son rêve d’enfance à elle c’était d’ouvrir une boutique ou un salon de thé ? Et qu’en persévérant dans sa carrière de secrétaire parce que cela correspond à ce qu’on attend d’elle, elle se maintient quotidiennement dans une situation qu’elle voudrait en réalité fuire. Il faut trouver la source du problème répété pour s’y confronter et prendre les mesures nécessaires. Ça demande parfois beaucoup de travail, mais c’est de cette façon que vous prendrez le dessus sur ce genre de situation.
Comment rebondir aprés un échec ponctuel ?
Pour saisir les opportunités qui se cachent derrières nos échecs, on applique la méthode en trois points ci-dessous :
#1 Relativiser
On prend un peu de distance ! Un échec n’est pas la fin du monde. On a souvent tendance à le prendre trop à coeur, à se dévaloriser ensuite et à perdre confiance en soi. C’est le premier point à travailler : se donner l’autorisation d’échouer. Parce que personne ne vous demande d’être parfait, sauf peut-être bien vous-même !
#2 Analyser
On essaye ensuite de comprendre ce qui n’a pas fonctionné : on analyse la situation, on cherche premièrement à savoir si l’échec est en lien avec des éléments sur lesquels on a réllement une influence. Si c’est le cas, il faut alors mettre le doigt sur ce qui a posé problème pour ensuite y apporter des solutions au cas par cas.
#3 S’adapter
On réessaye enfin en mettant en place les solutions nécessaires (une formation, un changement de comportement, une meilleure communication…) pour que cela fonctionne cette fois. Au besoin, on adapte un peu ses objectifs également.
C’est donc comme cela qu’il faut rebondir : tentative, échec, anayse, adaptation et réussite. C’est pas si compliqué finalement !
Si le sujet de l’échec vous parle, vous pouvez également lire cet article très chouette sur le site Good Vibes Only…
Et vous, avez-vous su rebondir après vos échecs ? Vous nous donnez vos trucs pour y arriver ?
1 commentaire
Très édifiant… Merci, pour tout… Si, on met tout ce qui est ici en pratique, le monde serais vraiment autre